« Kohest » : différence entre les versions
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''« Je suis allé me terrer dans les montagnes. J’ai attendu, caché. Des jours. J’ai mangé mon cheval pour tenir. Je suis revenu une nuit et j’ai mis le feu à toutes leurs maisons. J’ai passé par le fer toutes ces diablesses. Et j’ai même cru dans la nuit devoir tuer le corps d’un de mes frères qu’elles avaient réanimé. Et je suis rentré auprès du Seigneur. Le Monstre erre toujours dans les montagnes. Rien ne peut le tuer. La voie du Kohest est fermée à tout jamais. »'' | ''« Je suis allé me terrer dans les montagnes. J’ai attendu, caché. Des jours. J’ai mangé mon cheval pour tenir. Je suis revenu une nuit et j’ai mis le feu à toutes leurs maisons. J’ai passé par le fer toutes ces diablesses. Et j’ai même cru dans la nuit devoir tuer le corps d’un de mes frères qu’elles avaient réanimé. Et je suis rentré auprès du Seigneur. Le Monstre erre toujours dans les montagnes. Rien ne peut le tuer. La voie du Kohest est fermée à tout jamais. »'' | ||
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Version du 5 mai 2018 à 15:46
Le Kohest est un pays de montagnes situé au nord d'Aria.
Tout ce que l'on en sait vient du récit du chevalier Garnier, donné aux héros alors qu'ils font un feu de camp sous le début du Kohest, de l'autre coté du Parcoul.
« Au nord d’ici se trouve un pays de montagnes sinistres. Des montagnes, des montagnes, toutes plus pointues les unes que les autres. Les savants de Varna l’appellent le Kohest. Qu’est-ce qu’il y a au nord du Kohest ? On ne le sait pas. Mais donc un jour le Seigneur du Rideau veut savoir. Qui sait, on peut ouvrir à nouveau une route vers l’Amasya, maintenant que le Sombre Pays bloque tout. »
« Je pars avec huit chevaliers. Nous sommes la compagnie des neuf. Je suis le plus jeune d’entre eux. Nous sommes bien avancés dans le Kohest quand un jour nous découvrîmes...un village. Un village entièrement composé de Sorcières. »
« Pas votre sorcière rebouteuse qui vous jette des sorts. Des femmes habillées en noir, à la peau noire de crasse, couchant avec des serpents, sacrifiant des enfants et se livrant à la plus abjecte magie noire. Avec honneur, Sire Urdsama, notre chef, s’avance dans le village et propose aux impies de rejoindre la cour du Rideau à condition qu’elles cessent leur magie et vénèrent Ina. »
« Et elles disent oui. Nous avons dressé un campement hors du village, car l’odeur était insoutenable, et pourtant nous étions bien sales de notre traversée des montagnes. Nous montions la garde, au cas où il y avait quelque traîtrise. Les sorcières se sont livrées à quelque chose de très bizarre. Elles ont fabriqué, avec leurs mains, un tas de boue aussi gros qu’une maison. De notre point de vue, c’était un gros tas de boue. Mais à un moment, le tas s’est levé. Il avait la forme d’un homme, et la taille de plusieurs. C’était un monstre. »
« Pas d’yeux, pas de bouche, rien. Juste ce signe à la place d’un visage. (Garnier dessine un signe) Il a écrasé Urdsama et son cheval d’un seul pas. Les autres ont chargé. J’ai fui. Je n’avais pas peur. J’étais juste lucide. Le monde change. Je sais qu’on ne résout pas un conflit déséquilibré en chargeant, sans cesse et sans cesse. »
« Je suis allé me terrer dans les montagnes. J’ai attendu, caché. Des jours. J’ai mangé mon cheval pour tenir. Je suis revenu une nuit et j’ai mis le feu à toutes leurs maisons. J’ai passé par le fer toutes ces diablesses. Et j’ai même cru dans la nuit devoir tuer le corps d’un de mes frères qu’elles avaient réanimé. Et je suis rentré auprès du Seigneur. Le Monstre erre toujours dans les montagnes. Rien ne peut le tuer. La voie du Kohest est fermée à tout jamais. »